La formation constitue un axe majeur de toute stratégie de sécurité
alimentaire. Le Maroc se dit prêt à partager ses expériences avec ses
partenaires
Le Maroc a abrité du 12 au 15
novembre la première édition du séminaire international sur la formation
agricole en Afrique. Organisé sous le thème «Rôles de la formation
professionnelle agricole pour répondre aux défis des différentes formes
d’agricultures en Afrique», ses quatre journées de travail avaient pour
objectif de renforcer l’échange et la mutualisation des expériences et
des expertises et d’approfondir la réflexion stratégique sur le rôle de
la formation agricole et rurale pour répondre aux défis des différentes
formes d’agricultures. Il s’agissait aussi pour les participants de
proposer des pistes de réflexion et d’action innovantes en matière
d’adaptation de l’offre de la formation à la demande. A cet égard,
Mohammed Sadiki, secrétaire général du ministère de l’agriculture et de
la pêche maritime, a rappelé, lors de la séance d’ouverture,
l’importance de la formation professionnelle. Elle constitue un axe
majeur de toute stratégie de sécurité alimentaire parce qu’elle permet
de doter l’agriculture de compétences suffisantes, qualifiées et
adaptées à leurs spécificités et d’assurer l’amélioration des niveaux
d’encadrement et la mobilisation des potentiels de production. Le
président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du
développement rural (COMADER), Ahmed Ouayach, a abondé dans le même sens
tout en mettant en relief l’obligation de relever la compétitivité de
l’agriculture africaine dans un monde de plus en plus globalisé et
marqué par de multiples accords de libre-échange.
Un instrument de développement humain
A l’évidence, plus qu’un moyen d’assurer les besoins alimentaires de la population, il faut être, grâce à la formation, «un instrument de développement humain», selon Pierre-Blaise Ango, président du réseau international formation agricole et rurale (FAR), en mesure de produire davantage afin de pouvoir s’imposer à l’export.
George Michael Hage, représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a, quant à lui, mis l’accent sur l’utilisation rationnelle des moyens de production, le respect des normes internationales de sécurité sanitaire et d’environnement et la préparation de succession pour les exploitations familiales.
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